Enfin ! Plus de 18 mois à attendre un nouveau RoadTrip aux Etats-Unis et le voilà finalement ! C’est un voyage que nous n’aurions probablement pas fait de sitôt s’il n’y avait pas eu la pandémie et si nous n’avions pas eu à décaler des billets d’avions. Alors on n’ira pas jusqu’à remercier le Covid mais ce fut plutôt une bonne surprise que ce voyage en Floride. La première organisation de ce séjour remonte donc à début 2021, avec un report de billets d’avion pour Boston en Octobre 2020, pour un départ en Avril 2021 à Miami (région plus clémente en cette saison). Un nouveau confinement plus tard, un vol retour annulé et un remboursement plus loin, nous voilà à ranger nos projets de vacances à l’international pour quelques mois supplémentaires. Il aura donc fallu tout reprendre quand, en janvier de cette année, nous nous sommes décidés à nous jeter à l’eau. Non sans craintes d’être, une nouvelle fois, interrompus dans notre élan par de nouvelles restrictions voire même d’être cloués sur place par un test positif la veille du départ…! Finalement, de ce côté-là, tout s’est bien passé mais on ne peut pas en dire autant de notre voyage aller…


Ça commence par un « léger » détail : un oubli de lunettes de vue. Heureusement, les lentilles seront supportées pendant tout le séjour et on ne remarquera presque pas leur absence. Ensuite, trajet en train sans encombres, arrivée à l’aéroport dans les temps, tranquillement, et direction le guichet d’enregistrement. On ne sait pas trop pourquoi, mais la veille nous n’avions pas réussi à nous enregistrer en ligne. Nous allons rapidement être informés qu’il nous manque un visa pour le Canada ! 😱 Et oui, nous avions choisi la compagnie Air Canada pour nous rendre à Miami car malgré l’inconvénient d’une escale à Toronto, les prix des billets étaient bien plus avantageux qu’un vol direct (de l’ordre de 300€/personne). Nous connaissions la nécessité d’un ESTA (Autorisation de voyage électronique) pour les Etats-Unis, mais ne savions pas qu’il fallait son équivalent, l’AVE, pour le Canada. Et ce, même pour une simple escale… Heureusement, cela ne nous a pris « que » 15 minutes et $7 canadiens chacun pour avoir un visa accordé par mail. Cependant, beaucoup de personnes étaient dans notre cas et force est de constater qu’il y a eu un réel problème de communication du côté de la compagnie car, à aucun moment, nous n’avions été informés de l’existence de ce papier. Avis à ceux qui passeraient par le Canada dans les prochaines semaines, vous êtes prévenus !

Bref, enregistrement OK, débarrassés de nos bagages, nous voilà dans l’immeeeeeense file pour accéder aux contrôles de sécurité. En laissant traîner une oreille, on entendra finalement qu’il y a un autre accès avec moins de monde de l’autre côté. On finira donc par passer la sécurité et attendre notre embarquement, nos rythmes cardiaques retombant doucement… C’est à l’arrivée à Toronto que les événements ont pris une autre tournure… Nous pensions avoir largement assez de nos deux heures de correspondance puisqu’il ne fallait à priori que changer d’avion mais finalement pas ! Nouveau contrôle de sécurité pour les USA (sans être pour autant sortis de la zone internationale de l’aéroport) puis sas d’attente pour vérifier la présence de nos bagages. A ce moment-là, on y croyait encore. Mais, en sortant de cette salle, désillusion totale ! Il fallait passer la douane américaine sur le sol canadien et c’est là que tout s’est compliqué. Plusieurs dizaines de personnes à faire passer, moins de cinq guichets ouverts et des gens stressés de rater leur vol. Pour certains c’est déjà fait, le nôtre est retardé plusieurs fois (et dire qu’à un moment on a quand même cru que c’était parce qu’on n’était pas dedans…!). Nous avons tout tenté, jusqu’à aiguiller les trainards jusqu’aux différents guichets pour accélérer les choses, tout ça pour ensuite taper un sprint jusqu’à la porte d’embarquement, fermée depuis 5 minutes.

C’est à ce moment que notre expérience de voyageurs aura le plus parlé selon nous. Il y a quelques années, on aurait pu lâcher pas mal de frustration, mais on est restés mobilisés sur l’objectif d’arriver à Miami avant la fin de la journée, quoiqu’il arrive. On avait déjà envisagé plusieurs options, quitte à faire un transfert entre deux aéroports de Floride s’il le fallait. On nous rebookera finalement sur le vol suivant et nous n’aurons perdu que 2h sur notre emploi du temps. Bref, on oublie tout, les vacances commencent pour nous. Ça ne sera malheureusement pas le cas pour tout le monde… Une pensée à tous ceux qu’on a côtoyé à ce moment-là…

Nous avons été très déçus de la façon dont tout cela s’est passé car, pour nous, la faute est partagée entre la douane et la compagnie. Nous constaterons au retour, qu’encore une fois, la compagnie est très mal organisée et en ce qui concerne les douanes. Ces dernières représentent bien la toute-puissance revendiquée par les Américains, se moquant complètement de savoir que vous allez rater votre vol ou que ça puisse vous contrarier. On avance à leur rythme, et puis c’est tout… Mais bon, plus de peur que de mal. Nos bagages nous attendaient, on a donc pu les retrouver rapidement à Miami et aller emprunter le MIA Mover (très pratique !) qui nous emmène au centre de location de voitures pour récupérer la décapotable que nous avions réservée. On s’était fait un peu plaisir sur ce voyage étant donné le peu de différence de tarif entre les modèles et la possibilité d’en profiter dans une région comme la Floride.
La conclusion de tout cela, c’est qu’on vous recommande encore une fois de bien prendre en compte tous les inconvénients que peut représenter une escale. Certes, sur le papier, nous avons gagné au moins 500€ sur nos billets, mais nous avons dû demander d’autres documents, on aurait pu perdre nos bagages dans les transferts, on a passé une vingtaine d’heures à voyager, et notre patience aura été mise à rude épreuve. Soyez en conscients quand vous réservez, on n’y pense jamais assez…!
Maintenant que vous savez le périple que ça a été pour commencer enfin ce RoadTrip, voici les étapes que vous découvrirez dans nos articles :
- Miami – A lire ici.
- Cap Canaveral et Saint-Augustine – A lire ici.
- Savannah, Charleston et Wilmington – A lire ici.
- Tallahassee, Crystal River, Sanibel & Captiva Islands – A lire ici.
- Everglades NP et les Keys – A lire ici.
Contrairement à notre habitude, en ce qui concerne les hébergements, nous avons cette fois majoritairement privilégié les chambres privées chez l’habitant plutôt qu’un logement entier. Cela nous a permis de faire des économies sur ce poste de dépenses conséquent puisque nous avions décidé de nous débrouiller pour les petits-déjeuners et les pique-niques de midi, et de manger à l’extérieur les soirs. Une cuisine ne nous était donc pas nécessaire et toutes les chambres proposaient l’essentiel frigo ! A noter également que cela nous aura permis d’échanger avec les locaux, choses que nous déplorions de ne pouvoir faire lors de nos précédents voyages. En fonction de vos envies et de vos projets, cette alternative pourrait également vous convenir.




Vous verrez sur la carte de notre RoadTrip que nous avons souvent suivi les littoraux plutôt que les autoroutes pour profiter de la voiture et des paysages plutôt que de traverser la Floride à toute vitesse sur des routes moins intéressantes. Bien sûr, certaines fois nous n’avons pas eu ce luxe afin de ne pas perdre trop de temps sur la route mais pour la plupart des trajets, nous avons toujours réussi à nous émerveiller de la beauté des paysages côtiers, en parcourant ces mythiques routes américaines, et notamment l’A1A. Ce n’est pas moins de 2900 miles qui auront été parcourus en 80 heures réparties sur 15 jours de voyage ! Rarement le mot RoadTrip n’aura eu autant de sens pour nous…

Bilan :

- Le côté face du Kennedy Space Center, où l’on côtoie des monuments de l’Espace
- Les multiples visages de la Floride, entre calme, luxe, simplicité, et espaces préservés
- Le RoadTrip en Mustang, les Everglades, perdre au minigolf face à Elle…!

- Wilmington pour One Tree Hill, of course !
- Crystal River
- Les plages de Sanibel
- Les crocos…. Beaucoup de choses quoi ! 😍

- Le côté pile du Kennedy Space Center, où le divertissement prend le pas sur les faits
- Le rapport qualité/prix des visites (Wynwood, Vizcaya, KSC et toutes celles qu’on a évitées !)
- Ne pas voir décoller la fusée qui devait rejoindre l’ISS au moment de notre voyage

- Le bazar à l’aller
- La météo dans les Keys (on ne peut pas y changer grand chose…)
- La clim beaucoup trop forte à certains endroits qui m’a donné un super rhume 🤧
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