Dublin – 2018 – Partie 1

Jour 1

C’est donc pendant quelques jours lors des vacances scolaires de février, que nous avions choisi de partir à Dublin. Comme à notre habitude, nous sommes partis de l’aéroport de Luxembourg mais cette fois, les horaires nous imposaient un départ en fin d’après-midi. Nous avons donc atterri dans la capitale irlandaise à 19h, heure locale, le décalage horaire d’une heure nous aidant à arriver un peu moins tard que prévu. Nous sommes donc en plein hiver, à la nuit tombée, en train de nous diriger vers notre hôtel. Erreur de notre part cette fois, notre hôtel était à une plus grande distance des transports en commun que celles auxquelles nous étions habitués. Cela à rendu sa recherche plus compliquée pour le premier soir. Mais la marche en valait finalement la peine !

Jour 2

Notre hôtel, le Croke Park Hotel, comme son nom l’indique, se trouve à proximité du Croke Park, principal stade dédié en majeure partie aux sports gaéliques. Nous n’y entrerons pas, faute aussi au manque d’événements lors de notre séjour, mais en verrons l’un des accès.

Nous nous rendrons ensuite à l’arrêt de bus le plus proche pour rejoindre le centre-ville, en passant devant l’Abbey Presbyterian Church et descendrons sur O’Connell Street Upper. Avant de vraiment commencer la journée, nous irons prendre un petit-déjeuner dans une chaîne de café bien connue en Grande-Bretagne : les Caffè Nero. C’est un choix que nous faisons la plupart du temps lors de nos séjours. En effet, nous nous en sortons en général pour environ 15€ pour nous deux pour nos petits-déjeuners alors que les hôtels en proposent généralement pour ce prix-là mais par personne. C’est donc une économie non-négligeable, surtout que nous profitons rarement de la large offre des petits-déjeuners d’hôtel et cela nous permet enfin de décoller plus vite de la chambre.

Rentrons maintenant dans le vif du programme de la journée !

Pour visiter la ville, nous avions choisi de nous procurer, en amont du voyage, le Dublin Pass (infos à retrouver ici). Il nous permettait de faire de nombreuses visites et de profiter d’attractions de la ville qui étaient incluses, et qui tous comptes faits, nous faisait faire des économies. Pour le rentabiliser au maximum donc, nous avons commencé par un petit tour panoramique de la ville en montant à bord d’un bus Hop-On Hop-Off que l’on trouve dans toutes les capitales, ou grandes villes aujourd’hui. Grâce à lui, nous passerons par des rues typiques et devant plusieurs monuments : la National Gallery, la Christ Church Cathedral, St Patrick’s Cathedral et la Brasserie Guinness, arrêt auquel nous déciderons de descendre pour rejoindre à pied la Cathédrale Christ Church, entrevue précédemment dans le bus.

Adjacent à la Cathédrale, se trouve le musée Dublinia, inclus dans le Pass et qui retrace, à travers les siècles, l’évolution de la capitale irlandaise par des mises en scène. Nous le traverserons rapidement de par son intérêt limité, avant de trouver des escaliers de la tour St Michael’s Tower. En effet, si certaines scènes sont à la limite de l’acceptable, d’autres parties du musée sont relativement intéressantes, de par les sujets abordés, comme l’explication des fouilles archéologiques. Mais l’accès à la tour nous permettra, quant à elle, de pouvoir admirer de superbes panoramas sur la ville qui ne sont accessibles qu’en faisant la visite du musée et y ajoute une plus-value non négligeable.

Chose dont on ne se rend pas forcément compte de l’extérieur, Dublinia et la Cathédrale Christ Church sont des bâtiments communicants. En arrivant par l’entrée du musée, nous avons pu accéder à la cathédrale également et en visiter l’intérieur ainsi que les sous-sols, sous réserve bien sûr de représenter le pass, les deux visites n’étant pas pour autant confondues.

Il est maintenant l’heure en ce début d’après-midi de nous diriger vers l’une des visites qu’Il, attendait avec impatience : la Distillerie Jameson. Cette maison du whisky, vieille de plus de 200 ans, produisait son whisky à Dublin jusqu’en 1971, avant de le délocaliser en périphérie. Dès l’entrée, l’alambic et l’impressionnante cheminée nous mettent dans l’ambiance. Le site de Bow Street permet, grâce à une visite guidée de découvrir les quelques secrets qu’ils veulent bien révéler de la fabrication de ce spiritueux. La visite commence par un film sur l’histoire de John Jameson et la naissance de son whisky avant de découvrir les alambics et les cuves qui ont jadis servis à la production de la fameuse boisson. Ensuite, nous sommes guidés dans une salle à l’ambiance tamisée, où chacun se place devant une table présentant les ingrédients utilisés, et dans laquelle le guide nous en dit un peu plus sur les origines et les choix faits par l’entreprise pour obtenir le goût particulier qui définit leur marque. L’expérience que nous avions choisie nous emmenait ensuite dans une salle très théâtralisée, où nous étions invités à goûter et comparer différents whiskys pour bien comprendre l’importance de la triple distillation du Jameson (il faut bien donner un argument de vente avant le passage par la boutique souvenir !). Elle, ne buvant pas, Il, fera la dégustation, pour deux, tout seul, même si quand même accompagnés de nos voisins de visite, dont certains avaient très soif. Le billet inclus dans le Dublin Pass donne également droit à un verre, offert par la maison, de leur plus grand classique. Etant un peu trop en avance par rapport à l’heure de notre visite initiale, Il, aura choisi de profiter de ce bonus avant de la débuter. Pour conclure sur cette visite, nous dirions qu’elle était probablement trop axée sur la publicité du whisky que sur sa fabrication, et le côté commercial était trop présent pour que celle-ci soit complètement plaisante. Le lieu reste néanmoins mythique et l’aura bien entretenue par la décoration et les dégustations.

Malgré les nombreuses visites déjà à notre actif, en ce premier jour complet en Irlande, celui-ci est loin d’être fini ! Nous avions vu dans notre guide du Dublin Pass que nous pouvions avoir accès au National Wax Museum. N’ayant jamais fait de musée de cire ensemble, nous pensions que l’opportunité était sympathique pour occuper une partie de notre après-midi. Très honnêtement, quand on s’attend à un clone du musée Grévin ou de Madame Tussauds, on ne peut qu’être très déçus… Le nombre de statues est faible, celui des célébrités que l’on connait encore davantage, la part belle étant faite aux Irlandais (logique mais du coup difficile de se faire un avis sur la reproduction fidèle, ou non, les concernant), et la qualité des réalisations loin d’être proches des modèles originaux, mis à part, peut-être, pour les personnages animés. La visite fut brève, et en a presque tourné au ridicule tant certains personnages ne ressemblaient pas du tout à leur version originale, ce qui nous aura encore au moins permis de profiter d’autres attractions avant la tombée de la nuit et faire preuve d’un peu de dérision autour de ce lieu. On ne peut que vous conseiller de vous faire un avis par vous même mais au moins vous serez prévenus !

Afin de compenser un peu notre déception, nous nous sommes ensuite rendus à la célèbre bibliothèque du Trinity College, dont nous ne doutions pas cette fois de la beauté. Les photos ne rendent pas assez justice à la grandeur et à la richesse du lieu. Les bâtiments extérieurs, les différents bustes des grands auteurs et la sublime harpe exposée, valent également le coup d’œil. C’est également le lieu où est entreposé le Livre de Kells, manuscrit illustré réalisé par des moines de culture celtique aux alentours de l’an 800. Il est considéré comme un chef d’oeuvre du christianisme irlandais et reste l’un des plus précieux héritages médiévaux existants. Si l’on peut avoir du mal avec le côté spirituel, il faut reconnaître que toute l’exposition gravitant autour ainsi que les pages exposées sont indubitablement superbes.

Profitant de la dernière heure de luminosité, nous choisirons de nous rendre encore au fameux Cimetière de Glasnevin. Il est connu pour abriter les dernières demeures de grandes personnalités irlandaises. Pour nous, qui n’y sommes pas initiés, nous serons surtout impressionnés par la cohabitation des stèles modernes et anciennes dont ces dernières sont parfois bien abîmés, et dont la perpendicularité au sol montre assez clairement les ravages du temps. Même si on s’attendait à un nombre impressionnant de croix celtiques dans le cimetière, nous ne pensions pas en voir une concentration aussi impressionnante. C’est avec beaucoup de respect que nous aurons parcouru ces allées, avant de reprendre le bus vers le centre.

Pour finir cette première journée déjà bien chargée, nous passerons par le St Stephen’s Green Shopping Centre pour nous réchauffer un peu, avant de déambuler dans les rues typiques du centre, entre petits magasins et pubs irlandais. Avant de trouver de quoi dîner et retrouver notre hôtel pour une bonne nuit de sommeil, nous sommes encore allés admirer le Samuel Beckett Bridge, pont en forme de harpe celtique, l’un des symboles majeurs du pays, un peu excentré du reste par contre, mais incontournable.

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