Mi-février. Une date importante pour nous, celle de notre rencontre. Et l’occasion de nous évader, tous les deux. En 2017, c’est pour Londres que nous avons opté, pas mal de temps à l’avance, et surtout déjà bien préparés sur nos envies de visites et découvertes. Satisfaits de notre premier voyage avec British Airways depuis Luxembourg, nous réitérons l’expérience et nous envolons donc en milieu de matinée pour la capitale londonienne. Par rapport à notre premier voyage, vraiment uniquement axé sur la ville en elle-même, nous avons ici décidé d’orienter notre séjour sur d’autres villes et expériences, voire même quartiers lorsque nous sommes restés dans la capitale.
Jour 1
Nous atterrissons, encore une fois, à Heathrow et c’est en métro, équipés de nos Oyster cards (pour ceux qui ne connaissent pas encore, je vous invite à lire notre article pratique sur les transports à Londres, juste ici !), que nous rejoignons le quartier de Wembley, surtout connu pour son emblématique stade. Nous avions opté pour l’hôtel Holiday Inn Wembley, mais rien d’exceptionnel au final. Connaissant un peu la capitale, nous n’avions pas pris les petits déjeuners à l’hôtel, et y avons donc passé relativement peu de temps, mais nous n’en gardons pas un souvenir impérissable, entre la chambre assez datée, mais propre et confortable, et le bruit des travaux et des ascenseurs… Bien entendu, nous n’en tenons pas rigueur à l’hôtel, et c’est aussi pour cela que nous vous donnons ces informations qu’à titre indicatif. Ce qu’il faut surtout savoir, c’est que le quartier de Wembley semble être l’un des principaux quartiers en cours de reconstruction, avec d’immenses buildings qui sortent de terre et donc d’innombrables grues, engins et camions de chantier qui travaillent jour et nuit. A l’époque, et encore l’année d’après, ce quartier était en pleine expansion. Au delà de ces « contraintes », il est relativement bien situé au niveau des lignes de métros et bus, ce qui permet d’être rapidement à peu près n’importe où dans Londres. Cela s’est révélé très utile pour ce voyage auquel je vais revenir dès maintenant.

Nos bagages déposés, nous reprenons le métro, et partons en direction de Victoria Station, où notre bus pour les studios Harry Potter, dans la banlieue de Londres, nous attend. Enfin, c’est plutôt nous qui l’avons attendu, mais si vous voulez visiter les studios, voici notre conseil : si vous souhaitez avoir une chance d’avoir une place assise, n’hésitez pas à arriver un peu plus tôt au point d’embarquement, repérez bien l’emplacement où le bus va se garer, et faites une ligne bien sagement, en attendant qu’il arrive. Surtout, si vous avez noté qu’il y a deux points d’embarquement possibles pour les studios, privilégiez le premier d’entre eux, le bus étant déjà quasiment plein lorsqu’il arrive au deuxième, vous aurez donc à rester debout au moins 30 à 45 minutes jusqu’aux studios. Et le voyage vous paraîtra très long et éprouvant, dans la circulation londonienne. On s’en souviens encore très bien aujourd’hui, et j’avoue qu’il contribue très fortement à la mise dans l’ambiance. Vous êtes instantanément plongés dans le premier film de la saga dès votre montée dans le bus, et si vous avez la chance d’avoir du vent le jour de votre voyage, vous vous souviendrez toute votre vie ce moment où le chauffeur vous prévient que ça va bouger, et que vous comprenez ensuite que rien ne se rapproche de la sensation d’un bus à double étage qui prend du roulis, lancé à pleine vitesse sur l’autoroute, de nuit et par temps de pluie. On s’en souvient encore parfaitement aujourd’hui, et on était bien assis devant le film, alors imaginez le même scénario debout dans les escaliers…
Nous voilà donc arrivés aux studios, prêts à découvrir l’envers du décor de toute la saga. Vu le tarif de la visite, nous en attendions beaucoup. Et au final, dès les premiers moments, on est plongés dans l’univers, et de manière assez théâtrale (on vous laisse quand même un peu de surprise), on arrive assez rapidement dans le réfectoire où mangent les différentes écoles dans les films.

Et assez progressivement, nous passons derrière le décor, et découvrons ainsi toute l’alchimie qui a fait la série. Je pense que ce qui fait que les films sont aussi poignants, aussi prenants, c’est surtout toute l’énergie mise jusque dans les moindres détails. Vous le comprendrez lorsque vous verrez les baguettes de tous les sorciers, sculptées une par une, à la perfection, les bocaux d’ingrédients servant à la réalisation des potions magiques dont les étiquettes sont écrites à la main et à la plume, les créatures animées mécaniquement, les maisons reproduites…












A la moitié de la visite, on arrive dans un espace plus ouvert, où il est possible de boire une Bièraubeurre… Bon, on ne vous laisse pas la surprise sur le résultat, Il n’en a pas gardé un souvenir impérissable, et en dehors de l’aspect presque correct (au verre en plastique près…), le reste ne vaut franchement pas l’investissement ni l’attente. On aurait dit un mélange d’eau gazeuse aromatisée et de chantilly pour la mousse.

Enfin voilà, toujours est-il que nous pensions être déjà arrivés à la fin de la visite, et nous demandions déjà comment nous allions tuer les deux heures qu’il nous restait avant de reprendre le bus pour le retour. Alors qu’en fait, pas du tout, après cela, vous avez encore énormément de choses à voir, toutes les plus surprenantes les unes que les autres. Il y en a pour tous les âges, pour tous les goûts, entre détails techniques sur les objets, décors du film se prêtant aux photos souvenirs et activités payantes comme des tours de balais volants.








C’est donc après un petit passage dans la boutique de souvenirs, de laquelle nous sommes ressortis avec pour seul achat le premier tome de la série en version originale, que nous rejoignons le parking et le bus du retour. Pour ce transfert jusqu’au centre ville, nous ne pouvons que vous conseiller de descendre au premier arrêt cette fois (correspondant au second de l’aller), puisqu’au final, les différents métros accessibles depuis là vous mèneront bien plus rapidement à votre objectif que le bus devant se frayer un chemin en plein centre avec la circulation habituelle…
Nous rejoindrons donc notre quartier d’accueil pour nous y restaurer, comme d’habitude à Londres, dans un restaurant autre que typiquement local, où la nourriture sera à peu près correcte… Voilà qui termine donc cette première demi-journée bien remplie !
Jour 2
Pour le second jour, c’est à Oxford que nous nous rendons. Pour faire la jonction jusqu’à la ville universitaire, c’est de Paddington Station que nous partons, après un court trajet en métro, avec un train en direct pour un trajet qui prendra environ une heure. Il, avait déjà visité la ville assez rapidement lors d’un voyage scolaire au collège, et en avait gardé un très bon souvenir. C’est donc assez rapidement que nous avions opté pour cette destination lorsque nous avions envisagé de revenir à Londres avec quelques à-côtés.
A Oxford, nous retrouvons le calme relatif d’une ville à taille humaine, et c’est appréciable également. Nous nous promenons dans le centre avant d’aller visiter Christ Church, l’un des plus célèbres collèges du Royaume-Uni. Il a notamment servi au tournage de plusieurs scènes d’Harry Potter et inspiré les décors de la grande salle. A lui seul, il pourrait valoir le voyage jusqu’à Oxford, tant l’atmosphère du lieu reflète bien tout ce que l’Angleterre peut offrir en termes d’architecture et de flegme. En ressortant, nous profitons de Ses souvenirs de voyage scolaire pour rejoindre la Tamise à pied, là où des courses d’aviron avaient lieu lorsqu’il y était venu la première fois. Encore une fois, le côté paisible de la ville nous fait le plus grand bien, et la météo très clémente pour la saison n’y est pas pour rien. Cela nous permet de nous ouvrir un peu l’appétit, et pour le coup de profiter pleinement d’un très bon fish&chips ! Rien à dire, s’éloigner un peu de la capitale a du bon pour certains aspects.









Après avoir déjeuné, nous marchons dans le centre, où nous finissons par arriver au marché couvert, pour une plongée dans le milieu local, plus typique que touristique, pour notre plus grand plaisir. En ressortant, quelques rues plus loin, non passons à côté de la Radcliffe Camera. Elle abrite 600 000 livres, et est considérée par les étudiants comme le coeur d’Oxford. Elle n’est pas accessible au public directement, mais mérite qu’on s’en approche pour admirer sa magnifique architecture. Tout proche, nous pouvons encore nous émerveiller de plusieurs édifices comme le Sheldonian Theatre ou encore le « pont des Soupirs » du Hertford College.







Enfin, c’est au musée d’Histoire Naturelle que nous entamons notre dernière partie de visite de la ville. L’occasion de découvrir des collections exceptionnelles. Cette découverte est essentielle, tant à cause du bâtiment en lui-même que par tout ce qui peut être présenté à l’intérieur. Sur le chemin du retour, en direction de la gare, nous passons encore à côté du château d’Oxford, avec des souvenirs plein la tête et la sensation d’avoir profité pleinement de cette journée. La ville inspire une certaine quiétude et tranquillité qui tranchent suffisamment avec Londres pour qu’on les apprécie à leur juste valeur. S’y rendre pour une journée nous paraît être une excellente option lorsque l’on a déjà visité Londres une première fois.





Jour 3
Après Oxford, c’est à Cambridge que nous nous rendons ce jour là. Finalement, ce voyage aura été autant axé sur les visites autour de Londres que dans la capitale. Pour la ville universitaire au nord de Londres, c’est de King’s Cross que nous prenons le train, pour 1h30 de voyage. En comparaison avec la veille, la ville semble davantage étendue, c’est au moins l’impression que nous en avons eu. Elle, l’avait déjà visitée lors d’un précédent voyage, lui pas.
Le matin, c’est un peu au hasard que nous avons abordé la ville, nous contentant de profiter de ce qui s’offrait à nous, sur le trajet de la gare vers le centre. Un peu comme Oxford, la ville regorge de bâtiments tous plus intéressants que les autres en termes d’architecture.




Sur une place, un marché nous aura permis de trouver de quoi manger, auprès d’un Italien exilé, qui nous a préparé à chacun un panzerotto, sorte de chausson frit avec des ingrédients rappelant les pizzas à l’intérieur. C’est vraiment meilleur que sa description ne le laisse paraître, et l’occasion de découvrir de nouvelles choses, et faire un peu connaissance avec des locaux.

Après l’avoir dégusté sur des marches au bord de la place, nous nous dirigeons vers King’s College, en passant à côté de l’imposante église Sainte Marie et l’atypique horloge Corpus Clock. Nous avons visité Queens’ College, qui permet d’entrer dans des salles et des cours très riches architecturalement parlant.
Nous visitons tranquillement avant de ressortir le long de la rivière Cam, pour nous poser un peu et profiter de la quiétude de la ville. Il est indéniable de retrouver une forte ressemblance avec Oxford pour pas mal d’aspects. Elle mérite à mon sens, légèrement moins le détour que cette dernière, mais malgré tout, si vous pouvez vous permettre, en temps et budget, de visiter les deux villes universitaires, vous n’en serez pas déçus. S’il faut choisir, Oxford me paraît être un meilleur compromis, plus condensée, plus proche de Londres.







Jour 4
Pour ce dernier jour complet à Londres, nous entamons par Camden Town, que nous souhaitions retrouver, pour son animation, et son charme toujours aussi particulier. C’est le quartier idéal, que vous souhaitiez passer du temps à découvrir plein de babioles pour la plupart inutiles, ou que vous vouliez vous imprégner des créations d’artistes locaux ou encore tout simplement manger un plat d’à peu près n’importe où dans le monde.
Après avoir passé la matinée à Camden, et y avoir déjeuné, nous nous orientons vers une autre zone de Londres, que nous n’avions pas encore visitée, car assez excentrée, non loin de l’aéroport de Londres City. Nous avons pris le métro, rive Nord de la Tamise, jusqu’à arriver au téléphérique Emirates Airlines permettant de traverser jusqu’à la rive Sud, d’une manière plus qu’originale. Les bulles ont été mises en place pour les JO de Londres en 2012, et sont aujourd’hui en activité pour permettre de traverser jusqu’à l’O2 Arena sur la rive Sud. Cette immense salle de spectacle offre également de nombreuses activités. On l’imaginait assez grande, mais c’était sous-estimé. Elle abrite un cinéma, un bowling, de multiples restaurants, qui sont tous accessibles depuis une allée piétonne couverte sous l’immense dôme de l’Arena. Il est également possible, pour les plus courageux (et prévoyants pour la réservation), de la découvrir d’en haut en grimpant sur le dôme, bien assuré et en présence d’un guide.








Pour rejoindre le coeur de la ville, nous avions l’option du train ou du métro, mais nous avions repéré notre circuit de la journée, et savions que des navettes fluviales étaient à disposition à proximité de l’Arena, même s’il nous aura fallu tourner un peu avant de trouver le point d’embarquement. Nous ne saurons que vous conseiller de les utiliser afin de découvrir la ville depuis la Tamise. Le paysage qui s’offre à vos yeux est tout simplement unique et incomparable avec ce qui est visible depuis l’une ou l’autre berge. Passer sous le Tower Bridge est également une expérience inoubliable. C’est d’ailleurs à la Tour de Londres que nous descendrons afin de profiter un peu de la ville, au coucher du soleil, en retrouvant tant de rues, monuments ou endroits que nous aimons et qui nous rappellent déjà des souvenirs de nos précédentes aventures.








Jour 5
Pour le tout dernier jour, ressemblant plus à une grosse matinée, notre vol retour étant en milieu d’après-midi, nous retraversons d’autres quartiers londoniens que nous connaissons et apprécions.





Nous passerons non loin de la relève de la garde, avant de retourner progressivement vers l’aéroport. Un dernier passage à Hyde Park nous permettra de faire nos adieux à la capitale, contents d’y avoir repassé ces quelques jours, en découvrant de nouvelles villes, des quartiers méritant qu’on y passe du temps, mais aussi en retrouvant ces lieux que nous apprécions.



Bilan :

- Retrouver Oxford le temps d’une journée
- Découvrir des zones plus excentrées comme celle de l’O2 Arena
- Profiter des transports alternatifs

- La visite des Studios Harry Potter que j’attendais depuis longtemps !
- L’architecture des bâtiments de Cambridge et Oxford
- Retrouver Londres à une autre saison

- L’hébergement à Londres, toujours pas à la hauteur de nos attentes

- Même avis sur l’hébergement
- Le prix de la visite des studios tout de même un peu élevé même si depuis de nouvelles zones ont été ouvertes (mais le prix a certainement suivi à la hausse)