Gallipoli, c’est une petite ville des Pouilles dans le talon de la botte qu’est l’Italie quand on la regarde de haut. Pour la majorité des gens, cela ne vous dira rien ou n’aura pas l’air d’être une destination de vacances idéales. Mais, pour Elle, ces vacances étaient attendues depuis des années… En effet, Gallipoli représente les racines italiennes du côté de son papa ainsi qu’une partie de notre famille qui y vit toujours. Ce séjour a pu avoir lieu grâce à Il, qui lui a fait la surprise de prendre les billets et de s’arranger avec son père et ses oncles à Elle qui y allaient depuis plusieurs années, pour les rejoindre quelques jours pendant leur vacances d’été.

Jour 1
Nous voilà donc partis, pour 4 jours complets sur place, vers l’aéroport de Bari. Nous y louerons une voiture (attention, beaucoup de loueurs italiens demandent des cartes de crédit et non de débit sous peine de voir le prix bien augmenter) et rejoindrons Gallipoli par l’autoroute en deux petites heures. Ces vacances étaient donc particulières de par la façon dont elles ont été planifiées, mais également parce que, pour une fois, nous n’avons rien organisé du tout ! Nous nous sommes donc laissés porter par le planning préparé par son papa à Elle pour ces quelques jours. Cependant, pour nous mettre dans l’ambiance en arrivant, nous sommes tout de même allés faire trempette, rien que tous les deux, au Lido San Giovanni, non loin de notre lieu de résidence. Premier aperçu concluant : eau transparente et à une température si agréable qu’il n’y a pas d’hésitation à s’y plonger.


La soirée de ce premier jour se terminera par un repas avec la famille italienne qui vit sur place. L’occasion pour Elle et Il de les rencontrer pour la première fois, pour Elle d’échanger en italien avec sa famille et pour Il de juste profiter de ce moment si particulier, tant attendu, pour lequel le voyage valait le détour à lui tout seul.
Jour 2
Pour cette première escapade, on commence fort. Direction Melendugno et les Grottes de la Poésie. On se croirait en Polynésie tellement le turquoise de l’eau est profond ! En s’approchant de plus près, on y trouve une piscine naturelle dans laquelle il est possible de plonger depuis la falaise. Nous ne résisterons pas à la tentation et nous y lancerons, non sans une petite appréhension tout de même… L’expérience n’en sera que plus exaltante puisque nous y retournerons une seconde fois.



Nous rejoindrons ensuite le centre de la ville vers la plage de San Foca pour y passer l’après-midi entre repos, baignade et lecture : de « vraies » vacances reposantes ! Moyennant 15-20€ à la journée, vous aurez accès à un parasol et deux bains de soleil pour ne pas s’engluer dans le sable. Si vous souhaitez vous installer librement, il faudra trouver un petit coin non exploité par les loueurs.

En soirée, nous irons découvrir la vieille ville de Gallipoli, sur les traces des souvenirs de ses oncles et son papa à Elle, mais Il appréciera tout autant découvrir ces lieux et ces ruelles typiques du Sud de l’Italie, qui ont été le théâtre de l’enfance de leurs guides.






Jour 3
Nouvelle journée et nouvelle aventure. Nous prenons cette fois la route vers Santa Maria di Leuca, pointe la plus au sud du Salento et du talon de l’Italie. Nous prendrons là un petit bateau de tourisme qui nous fera longer la côte pour aller de la mer Ionienne à l’Adriatique. Nous pourrons à nouveau profiter des eaux magnifiques et cristallines de la région pour aller visiter des grottes immergées. Expérience unique pour nous et dont nous gardons un très bon souvenir.





Nous profiterons d’un retour pas trop tardif à Gallipoli pour retourner dans la vieille ville de jour et profiter entre autres de la vue sur son château, son port et la plage de la pureté mais aussi d’un bon verre frais en terrasse. Nous irons également faire un tour au mémorial de la mer où figurent les noms de certains des membres des générations précédentes de notre famille.





Jour 4
Pour ce quatrième jour sur place, nous prenons la route pour Lido Marini. La plage sera peut-être la moins jolie du séjour mais ce n’est pas franchement de sa faute ! La météo de ce jour-là n’a pas commencé en étant de notre côté car une petite tempête de vent s’est levée quelques minutes après notre arrivée. Heureusement pour nous, elle n’aura pas duré très longtemps et nous aurons pu nous abriter le temps du repas dans une salle de loisirs locale. La tempête passée, nous sommes retournés profiter de la plage, de la mer et du farniente avant de retrouver notre port d’attache.



Jour 5
Dernier jour, dernière plage. Une fois n’est pas coutume, nous resterons à Gallipoli cette fois, mais prendrons tout de même la voiture pour rejoindre la plage de la Padula Bianca qui regroupera encore une fois toute la beauté et les avantages qu’ont les plages du sud du Salento.



Pendant nos précédentes visites, nous avions repéré des nasses de pêche tressées typiques dont l’originalité nous plaisait pour décorer notre maison dans laquelle nous étions sur le point d’emménager. Malheureusement, les marchands que nous avions vus jusque là, ne nous attiraient pas franchement, de par leur côté trop commercial et trop peu artisanal quand on voyait la réalisation de leurs modèles. Déambulant dans les rues, presque résignés à l’idée de trouver la perle rare, nous finirons par faire une rencontre particulière, au détour des ruelles du vieux Gallipoli, avec un couple de personnes âgées assis dans l’entrée de leur maison. L’homme tressait ces fameuses nasses de façon artisanale tout en discutant avec son épouse. La diversité de ses œuvres et leur aspect « imparfait » nous a d’autant plus plu. Elle, se débrouillant en italien, ce gentil monsieur en a profité pour faire un bout de conversation et nous conseiller le restaurant de son petit-fils qui nous hébergera pour notre dernier dîner pugliese.

Bilan

- L’Italie, loin du côté touristique à outrance
- Mettre un cliché sur les origines de notre famille

- La découverte des lieux qui rythment les souvenirs d’enfance de mon papa et ses frères
- La beauté des plages découvertes
- La dolce vita italienne

- ?

- Trop peu de temps malheureusement
Ah, Gallipoli, j’y suis passé en 2018! Et à Santa Maria di Leuca aussi, avant de remonter vers Otranto et Brindisi. Joli comme tout, Gallipoli, si on fait excesption de cette immeuble aussi laid que bizarre, face à l’entré de la ville avant le pont… On dirait un écran de PC géant, non?
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