Si l’on savait qu’on allait parcourir beaucoup de route pendant ce roadtrip, nous n’imaginions peut-être pas avoir autant de longues sessions pour autant. Celle entre La Spezia et Naples était probablement la plus monotone initialement, mais c’était sans compter sur le hasard. En effet, quelques jours avant cette jonction jusqu’à Naples, nous étions tombés sur un post Instagram de @petaouchnok, fondé par Raphaël de Casabianca, sur lequel nous pouvions apercevoir une cité fortifiée, très caractéristique. Lorsque nous avons vu que cela ne nous faisait quasiment aucun détour, c’est là que nous nous sommes dit que découvrir Lucca, ou Lucques en français, ne pouvait qu’être un bon moyen de faire une pause intéressante sur ce long trajet. Concernant notre second arrêt, il s’agit d’une ville dont nous avions entendu parler l’année dernière, et pour laquelle l’envie de la découvrir un jour était directement venue d’elle-même, il s’agit de San Gimignano, en Toscane, aussi belle de loin que de près.
Lucca
Revenons d’abord à Lucca, et commençons par une petite astuce pour se garer gratuitement, enfin ! Nous avions lu quelque part sur Internet que le stationnement était payant au Sud du contournement de la cité, c’est donc dans ces rues que nous avons cherché, et rapidement trouvé des places gratuites, à quelques centaines de mètres des remparts. Pour l’adresse exacte, en ce qui nous concerne, c’était la Piazza C.Cotenna Leonardi, via Fabio Filzi. Il y a également du stationnement gratuit dans toute la rue, et avec un peu de chance vous aurez une place gratuite à quelques mètres seulement des parkings payants le long de l’axe principal. Nous avons donc franchi les remparts par l’une des portes de la ville, et nous sommes dirigés vers la Torre Guinigi, une tour ayant la particularité d’avoir des arbres à son sommet, lui donnant ainsi ce côté unique et atypique pouvant motiver un détour.





Mais cela ne peut pas résumer Lucca, c’est bien plus que cela. C’est une ville harmonieuse, à la fois figée dans une époque révolue, avec un patrimoine évident, mais aussi une ville vivante, avec de nombreux commerces s’étant approprié les boutiques de l’époque. On se retrouve ainsi à pouvoir s’émerveiller de certaines devantures, de motifs sculptés, de décors anciens, tout en pouvant boire un café ou déguster une glace. On vous met au défi de trouver le cœur de la ville, la Piazza Anfiteatro sans utiliser votre téléphone. De notre côté, et même après avoir bien mémorisé la carte de la ville lors de nos recherches la veille, nous n’y sommes pas parvenus tellement le labyrinthe est déroutant et la jolie place bien dissimulée. Une fois trouvée, nous y déjeunerons, et étant plutôt loin des principales zones touristiques, à un prix plus que raisonnable. Nous reprendrons notre chemin en direction de la voiture, notre pause devant se terminer afin de rejoindre Naples, en essayant de prendre un chemin retour différent de l’aller. C’est ainsi que nous tomberons sur la superbe cathédrale, très proche de Pise, Sienne ou Florence en termes de style architectural, mais n’ayant pour autant rien à leur envier. C’est sur les remparts que nous finirons par contourner la ville par le Sud, avant de rejoindre notre voiture et repartir par les petites routes de Toscane.







San Gimignano
San Gimignano, voilà notre second arrêt prévu. Seulement une dizaine de minutes de différence entre la route et l’autoroute pour rejoindre la ville, notre choix s’est donc porté sur la route, nous permettant de découvrir davantage la région. C’est d’ailleurs une très bonne option pour découvrir les magnifiques paysages de Toscane, avec les villages dispersés sur les nombreuses collines. La route a fait partie intégrante de notre journée et il aura été vraiment plaisant de faire ce tronçon quasiment seuls au monde avant d’arriver en surplomb de San Gimignano, au détour d’un virage, presque surpris de la vue qui nous était offerte. Si pouvoir apercevoir un village pittoresque n’a rien de rare en soi en Toscane, celui-ci est assez unique avec ses nombreuses tours datant d’une époque où les riches familles de la ville se livraient une bataille pour construire la tour la plus haute et ainsi faire étalage de son rang et de son patrimoine.


Et finalement, notre bonne impression s’est confirmée lorsqu’après nous être garés sur l’un des parkings à proximité des remparts, nous sommes entrés dans la ville, très préservée et typique. Si l’on n’a moins retrouvé ce coté authentique omniprésent à Lucca, on a apprécié y passer une heure, le temps d’apercevoir les tours de plus près, de manger une glace sur les marches du Duomo et d’aller contempler la vue panoramique en redescendant vers le parking. A noter que si les deux glaciers rivalisent de superlatifs pour vendre leurs produits, et que celui que nous avons choisi avait soi-disant été champion du monde il y a quelques années, nous n’en garderons pas un souvenir inoubliable. Il était venue l’heure de reprendre la route, et rejoindre Naples, sans plus d’autres détours cette fois.





Bilan :

- Lucca
- Faire certains passages en solitaires sur les routes de Toscane

- La beauté de la Toscane
- Les belles pierres

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- Le manque de temps à San Gimignano